Pour Sohane, brûlée sur le bûcher de l'intolérance..
Un poème dédié à toutes les femmes qui, pour une obscure raison, ne bénéficient pas des mêmes droits que les hommes. Même celle qui sont assez connes pour approuver cet état de fait.
Je suis un homme et j'aime vraiment les femmes. La femme n'est pas juste un moyen de se prouver qu'on est un homme, une main y suffit ! Bonsoir à vous mesdames !
Je le dédie également à cette malheureuse jeune fille qui n'aura pas connu la vie et à celles qui combattent pour leur dignité. Ce poème est de moi, amis comme souvent, je l'offre à la communauté. Je ne veux pas que quelqu'un s'engraisse dessus. Donc si vous le souhaitez, diffusez-le sur vos propre site, je demande juste, comme d'habitude, que figure, soit mon pseudo : Darkpixel, soit mon nom : Daniel Lenoir,. Merci à tous.
Pour Sohane
Si dans son cœur ce soir, s’élève une lueur,
Ce n’est pas l’amour qui envahit son cœur.
Si cette nuit elle chauffe le macadam,
C’est parce que des salauds méprisent les dames.
Elle a brûlé vive dans les flammes !
Son seul tort, avoir été une femme,
Et comme telle, croire avoir des droits.
Mais ce n’était pas, à priori, le bon endroit.
Dans ces cités on vit encore au moyen âge,
Chaque jour on réécrit d’anciennes pages.
Le terreau de la bêtise fait pousser l’intolérance
C’est malheureux de voir ça dans notre France.
Quand ils parlent on croit souvent rêver
Le débat, à leurs mots, ne risque pas de s’élever.
Ils sont si niais, ils sont tellement horribles
Qu’ils approuvent en masse ce sort terrible.
Quand j’entends parler d’accident
Ca me fait aussitôt grincer des dents
On ne peut pas être aussi insensé.
Cette essence pourtant, tu l’as versée !
Si tu avais vraiment cru, d’eau l’asperger,
Ce qui déjà, m’aurait bien dérangé.
Tu n’y aurais pas mis le feu ensuite,
Avant, courageux, de prendre la fuite.
Cette pauvre fille voulait juste vivre.
Elle qui se croyait dans un pays libre,
A vu de sa vie, soudain, s’arrêter le cours.
Puisse à perpétuité te condamner la cour.
Ton cerveau, comme beaucoup d’autres,
Se complait dans la fange où il se vautre.
Vos pensées malsaines, intellectuelle vérole,
Collent à la tête comme au rocher le pétrole.
Si votre culture c’est ça, tirez-vous !
Personne ici n’a vraiment besoin de vous.
Trouvez une autre patrie, un pays bizarre,
Où on élève des parasites comme vous, des cafards.
Tu vois, ma pauvre petite Sohane
Celui qui t’a tuée n’est qu’un âne
Mais ceux qui le soutiennent sont pires
Ce sont eux surtout qu’il faut maudire.
Femmes libres, comme vous devez l’être,
Aidez celles qui sont brimées par ces sous êtres !
Directement ou bien alors par l’entremise
Des associations du type « Ni putes, ni soumises ».