Un lâcher de cons...

Il y a eu un lâcher de cons dans les Pyrénées ! On en a aperçu une cinquantaine qui arpentait la montagne. Pas la peine de sortir les fusils cependant, la chasse aux cons n’est pas encore ouverte, le stock de cartouches n’étant pas assez important…

Tout le monde gueule qu’il y a moins d’animaux, qu’il faut protéger la nature et au moment où on le fait, ça manifeste dans tous les sens. Vous avez de la chance que mes animaux ne puissent manifester quand on leur pique leur territoire, qu’on déboise leurs forêts. En plus, des fois qu’il en resterait un peu, on les chasse. Il faut réguler leur population, peut-être, mais la notre qui va la réguler ? La terre n’est pas extensible et un jour viendra où nous occuperons tant de place qu’il n’en restera plus pour cultiver assez de nourriture pour tout le monde, on fera comment ? Je sais, ce n’est pas votre problème, vous serez plus là ! Beau cadeau que vous laissez aux générations futures. Quand je vois des populations au bord de la famine qui font des gosses à plus savoir qu’en faire, ça me choque. Soit c’est pour les bouffer et c’est un mauvais calcul. Soit c’est pour « assurer l’avenir », mais là c’est un calcul encore plus mauvais. Les gamins ça ne devrait se faire que quand on peut les assumer matériellement. Ca ne veut pas dire qu’ils sont réservés aux riches, surtout pas, mais on ne devrait pas faire plus d’enfants qu’on ne peut décemment nourrir. Ca me paraît tellement élémentaire. J’ai passé quelques temps en Afrique, là j’ai vu des hommes fiers d’avoir dix à quinze enfants (et plus). Ca flatte leur ego, je me demande bien pourquoi. Faire des gosses, c’est facile. La preuve, même les plus cons y arrivent. Je vois pas là dedans de quoi tirer une fierté quelconque. On peut par contre être fier quand ceux-ci sont bien élevés et qu’on les retrouve pas en bande une casquette sur la tête (des fois que par transparence on puisse voir que leur crâne est vide) avec un langage limité à 200 mots et un amour immodéré pour les allumettes. C’est vrai que c’est dans les cités qu’on élève les cons les plus remarquables.