Ondes joyeuses…

Ondes joyeuses, ondes mortes, profondeurs sans fond
Etendues sans fins où se noient mes rêves et mes chagrins.
Vagues sans lendemain, à l’assaut de l’inutile, qui se défont
Dans une écume collante balayée par un aveugle grain.

Que suis- je dans cet univers sinon un cri qui se perd.
Une âme qui voit filer sa vie et dans le noir se lamente
De sentir son esprit se défaire, s’écrouler ses repères,
Savoir sa chair se corrompre devant sa fin imminente.

Je ne suis qu’un souvenir en devenir, une idée révolue.
Déjà je perds de ma substance et vois filer le monde
Alors que je suis poussé vers un but que je n’ai pas voulu.
Quel plaisantin a fixé les règles de ce jeu immonde ?

Comments

[cyrael]

j'ai suivi le chemin de ta plume, sans peine,
la poésie est vraiment, le sang de nos veines.

amitiés à toi : cyrael